Mon ordi s'éteint tout seul de temps en temps /o/
du coup mes écrits je les fous direct sur forumtest ^.^

L'heure était venue. Devant moi se tenaient les imposantes portes de plomb qui étaient considérées comme des remparts indestructibles au sein de la prison. Du moins quelqu'un avait-il déjà eu les couilles de tenter de s'évader d'ici ? J'en étais pas si sûr. Avant qu'elles ne s'ouvrent et qu'elles m'offrent enfin la liberté que j'avais tant attendu ces dix dernières années, le gardien vint me retirer le collier qui consumait mon Chakra ainsi que les menottes qui m'empêchaient de me gratter le cul, qui pourtant sur le moment, me démangeait terriblement. « Thanks, boy. » lui lançais-je alors avant qu'il ne recule et rentre dans sa cabine. Arrivé dans celle-ci, il activa un levier, des bruits de verrou raisonnèrent alors dans le hall et une lumière blanche aveuglante vint me transpercer le regard. Ebloui, les yeux bridés, je m'efforçais de continuer de regard cette liberté sous sa forme la plus naturelle qui soit. Puis, enfin, je pus de nouveau admirer la hauteur des montagnes du pays de la foudre, ses nuages s'étalant sur la terre même, ces ponts reliant les monts les plus hauts entre eux et surtout, cet air d'une fraicheur intense. Fermant les yeux, j'avançais jusqu'à mettre un pied dehors, j'inspirais profondément et... oops, un pet. Le sourire aux lèvres, le sentiment d'être plus léger que jamais - et ce n'était pas lié à mon pet -, le sentiment de revivre. Toutefois, il ne s'agissait pas de commencer une nouvelle vie, mais bien de reprendre le cours de cette dernière. Je n'avais pas droit à cette possibilité de tout reprendre à zéro, j'avais laissé sur mon chemin des traces qui jamais ne pourraient s'effacer, mais ça je le vivais très bien. Balayant le paysage de mon regard empli d'attention, comme si j'attendais quelque chose, je trouva finalement ce que je cherchais. Il était là, à quelques mètres et les premières impressions que je me fis de lui ne furent pas très bonnes: un véritable parasite. « Ah ! Sen-chan ! Te voilà, c'est donc aujourd'hui que tu sors ? Tu vas pouvoir maintenant profiter de l'air libre ! Si tu savais... à quel point ça avait été bon de vivre à l'air libre durant tout ce temps ! » me dit-il, je nota notamment la petite remarque humoristique à laquelle je me souviendrais de répondre dans un futur proche. « T'es le merdeux venu m'escorter jusqu'au village ? je m'attendais pas à un tel corps de lâche. C'est quoi ton nom. » lui me connaissait, moi pas. À vrai dire je me foutais de cela, mais disons que j'attendais quelqu'un d'autre. La non venue de cette autre personne me décevait pas mal, mais j'allais faire avec. « Mais... tu ne dois pas me connaître. Je m'appelle Fuu, un Genin de Kumo tout comme toi... enfin je ne sors pas de prison moi ! J'ai toujours été libre pour ma part... je suis juste venu rendre visite à un ami... mais bon, je ne m'attendais pas à te croiser, Sen-chan. Cela me donne l'occasion de te dire bonjour tiens. » Ah, merde. Il voulait juste gratter l'amitié en fait, rien de plus. « Oh bonhomme, casse toi, va chercher des amis ailleurs. T'as une tête qui me revient pas et je risque de pas résister longtemps à l'envie de te coucher et là j'ai juste pas très envie de retourner dans cette maison de fou que tu vois là. » Je montra du doigt la prison de laquelle je venais de sortir avant de commencer à marcher en direction du village. Visiblement le Raikage avait jugé qu'il était inutile de m'attendre à ma sortie, drôle de choix. Etait-il réellement sûr que j'allais revenir ?! Puis, une envie monta en moi, un besoin pressant et la seule boutique aux alentours devait être fermée aujourd'hui, alors il ne me restait qu'une solution bien que celle-ci ne me plaisait pas, ne me plaisait pas du tout. Je me retourna vers ce Fuu, m'inventa une expression joyeuse de mec sociable et lui dit alors: « Eh mon pote, t'aurais pas une clope ? »

Flash Back .

Je m'en souviens comme si c'était hier. Un orage d'une violence inouïe régnait en seul maître dans le ciel sombre du village de Kumo. La pluie ne cessait de tomber à une allure comme jamais cela n'était arrivé depuis bien longtemps, comme si les dieux déversaient sur nous leur rage contenue depuis des millénaires. Les rues étaient vides de monde en cette après-midi, la population restait cloîtrée chez elle, attendant que tout cela se calme. Pourtant, nous Ninjas, devions continuer à faire notre travail et ce, malgré les intempéries. Je revenais donc de mission, accompagnée de mon équipe constituée de Ninjas d'élites. À mon jeune âge, j'étais déjà reconnu comme un très grand potentiel et je n'avais pas perdu de temps à gravir les échelons.